VIDEO – Retour sur la polémique lancée contre une association humanitaire

Le groupe d’élu-e-s d’opposition à Bagnolet (Parti Communiste, France Insoumise, GénérationS, ex La République En Marche) a lancé une polémique stérile ces derniers jours, notamment sous la forme d’attaque raciste contre une association humanitaire locale.

Ce groupe d’élu-e-s d’opposition co-présidé par Raquel GARRIDO et Claire LAURENCE, est composé de Laurent JAMET, Pierre VIONNET, Solenne LE BOURHIS, Angéline DESBORDES-SILLY, Mohammed DJENNANE et Sébastien STAELENS.

Chawqui HADDAD, adjoint au Maire de Bagnolet en charge de la Jeunesse et de la Vie Sociale des Quartiers, est intervenu à ce sujet au Conseil Municipal du mercredi 14/04. Il est revenu sur cette polémique stérile, mensongère et contre-productive que les élu-e-s d’opposition ont tenté de véhiculer à Bagnolet.

Il rappelle également la manière dont certain-e-s élu-e-s d’opposition, dont Monsieur Laurent JAMET, n’avaient pas hésité à attribuer des rallonges de subvention sur des actions ponctuelles, au profit d’associations percevant déjà des subventions conséquentes tout au long de l’année. Il s’agissait de rallonges de subventions attribuées pour une seule activité par exemple, parfois avec des montants pouvant atteindre 25 000 euros attribués sans aucun scandale !

Enfin, il revient sur la manière dont les élu-e-s d’opposition géraient notre ville lorsqu’ils étaient autrefois dans la majorité municipale : un véritable désastre financier pour notre ville au détriment de l’intérêt commun.

Nous vous proposons de (re)découvrir l’intervention en vidéo, accompagnée du discours retranscrit ci-dessous.

Monsieur Le Maire,
Cher.e.s collègues,

J’aimerai dire tout de même quelques mots sur tout ce qui a été dit précédemment… Alors c’est dommage que nos collègues élu.e.s de l’opposition soient parti.e.s, mais il m’a semblé utile et important de préciser certains points.

Parmi nos collègues élu.e.s de l’opposition, siègent des élu.e.s de précédents mandats historiques, avant 2014, dont Monsieur Laurent Jamet, qui a été Adjoint au Maire durant deux mandats successifs, dont le dernier en tant que Premier Adjoint ! Nous connaissons tous le bilan de ces mandats dont Monsieur Jamet porte une grande part de responsabilité puisque ce dernier a voté tous les budgets. Je vois dans leurs interventions sur les réseaux sociaux et ce soir en séance qu’ils prétendent avoir soulevé un scandale… Mais ils sont pourtant bien les seuls à ne pas comprendre que leur manœuvre politicienne a lamentablement échoué !

Ils ne cessent de répéter le montant de 15 000 euros, comme s’il s’agissait d’un véritable scandale… Or Monsieur Laurent Jamet a proposé et voté, à de maintes reprises des subventions bien supérieures lorsqu’il était aux responsabilités ! Il souhaite manifestement que l’on rafraichisse sa mémoire… Et bien laissez-moi vous rappeler certains éléments importants.

Il a accordé des subventions à des associations sans aucun critère d’attribution, contrairement à notre majorité municipale. D’ailleurs, Monsieur Jamet n’a pas hésité à accorder des rallonges de subvention, dont certaines d’entre elles atteignaient des montants de 25 000 euros ! Je ne parle là que d’une rallonge, c’est-à-dire d’un complément pour une association qui avait déjà des subventions annuelles. Et je le répète, nos collègues élu.e.s de l’opposition sont scandalisé.e.s par une simple proposition, alors que Monsieur Jamet a voté et accordé plusieurs fois des rallonges de subventions à de nombreuses associations qui avaient déjà des subventions conséquentes. L’enjeu ici n’est pas de s’offusquer de l’attribution de ces subventions, elles étaient probablement légitimes, mais il s’agit tout de même d’une rallonge de 25 000 euros par exemple, accordée sans aucun scandale, je tiens à le rappeler. Aujourd’hui, pour 15 000 euros tout à fait justifiés, et même pas validés, ni accordés, ces derniers ont écrit un texte truffé de stéréotypes réactionnaires d’un autre temps…

Je tiens également à préciser au passage que cette association n’était pas la seule pour laquelle nous souhaitions demander la plus grande hausse. D’autres associations ont également déposé des demandes légitimes. Leur travail de terrain n’est plus à démontrer et pourtant, depuis des décennies, certain.e.s de nos collègues élu.e.s de l’opposition ne cessent de s’acharner à calomnier les mêmes associations…

Les demandes d’augmentations des subventions aux associations, et les propositions défendues par Yasmina Sadoud, élue à la Vie Associative, étaient légitime. Malheureusement les précédentes majorités municipales dans lesquels siégeait Monsieur Jamet notamment, nous ont légué une situation financière qui ne nous permet pas actuellement de répondre à la hauteur des enjeux et des projets portés par les associations de notre ville.

D’ailleurs, il me semble utile de rappeler encore une fois certains éléments d’autant plus importants. Et pour cela, je me permets de revenir sur le rapport d’audit financier portant sur les mandatures où Monsieur Jamet était aux responsabilités, et qui avait fait l’objet d’un Conseil Municipal Extraordinaire, présenté par mon collègue, Monsieur Olivier Taravella, durant le mandat précédent. Ce rapport est sans appel et avait démontré la manière dont Monsieur Jamet et ses collègues élu.e.s de la majorité de l’époque avaient décidé de gérer les affaires de notre ville. Je vous propose de revenir sur quelques exemples édifiants

Novembre 2013 : Trois personnes envoyées aux frais de la ville à Cuba pendant une semaine pour une supposée coopération avec certaines villes locales. Au final, aucune coopération mais une facture de plus de 10 000€. Et la liste de ces voyages en avion réalisés par nos anciens élus communistes est longue : Djerba, Toulouse, Rome, Milan, et bien d’autres.
Que penser de l’utilisation de la carte de la ville par certain.e.s élu.e.s de la majorité dans laquelle siégeait Monsieur Jamet, notamment pour régler des frais d’essence, de péage ou de parking ?
Pourquoi certain.e.s élu.e.s de cette majorité se sont rendu.e.s à Bastia ou Toulon en plein mois de Juillet ou dans une station de Ski au mois de février ?
Pire encore, quel pouvait être leur activité dans le 16ème arrondissement de Paris où bon nombre de frais de parking ont été facturés à la ville, dans des adresses qui correspondent parfaitement à celles de grands hôtels parisiens ?
Et les exemples tels que ceux-là sont nombreux.

La question qui demeure sans réponse à ce jour : quelles sont les justifications et quel pouvait être l’intérêt pour nos administré.e.s de toutes ces dépenses ?

Cher.e.s collègues, soyez assurés que nous continuerons à faire les demandes qui nous semblent légitimes et défendre toutes les associations sans distinction, y compris celles qui sont sur la liste noir de nos collègues élu.e.s de l’opposition.

Je vous remercie.